Pascal Praud rachète Le Projo pour le renommer Le Praud-jo
Hier, lundi 31 mars, le journaliste Pascal Praud a publié un communiqué pour annoncer son rachat du média Le Projo. Souhaitant s’adresser à un jeune public, l’éditorialiste de CNEWS a prévu de le renommer à son nom : “Le Praud-jo”
Pascal Praud va devenir propriétaire du Praud-jo – Crédit : Robin Boulé
- publié le1 avril 2025
Décidément, la sphère médiatique reste constamment en mouvement. Quelques jours après l’acquisition de Télérama par le philosophe Eric Zemmour, c’est désormais Pascal Praud qui annonce qu’il va s’emparer du pure player Le Projo, éminent média créé par les prometteurs étudiants de l’Ecole Supérieure de Journalisme (ESJ Pro) de Montpellier. Après “L’heure des Pros”, “Praud-Vie” et “Touche pas à ma Praud-stat”, la galaxie Praud va donc accueillir une nouvelle instance, renommée pour l’occasion : “Le Praud-jo”.
Dans son communiqué, le Prix Albert Londres 2016 affirme avoir été touché par le travail d’une “rédaction jeune mais pleine de sens, surtout Clara elle a l’air rigolote”. Bien sûr, avec Le Praud-jo, Pascal Praud a un projet : “La ligne éditoriale que nous allons développer avec l’actuelle équipe viendra compléter mon travail actuel pour une presse libre, populaire, sociale, et ce avec un public jeune, que je n’avais pas su toucher jusqu’ici”.
Un accueil mitigé
Chez les journalistes du futur-ex-Projo, les avis sont partagés. Web-designer, Robin savoure la venue de l’ancien directeur général délégué chargé de la communication et du marketing du FC Nantes : “J’espère qu’il va me présenter Vincent Bollognaise”. Laurène, autrice de la page “A propos”, anticipe aussi un avenir rayonnant pour le pure player : “L’arrivée de Pascal Praud va permettre de financer de nouveaux locaux, ce qui est bienvenu, car les locaux actuels ont récemment subi un dégât des eaux”.
De son côté, Rachel, correspondante pour Le Projo à Manchester, se montre plus réticente : “Il ne vient pas d’une famille assez noble à mon goût, mais ce n’est que mon point de vue”. Alexandre, rédacteur de secrétariat, partage également quelques inquiétudes : “Cela va trop vite. Je pense que je vais me retirer de cette aventure, et fonder un concurrent que je nommerai le hotspot. C’est bien comme nom, le hotspot”. Affaire à suivre.
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